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Mémoire de mon premier Iron Man à Roth le 14 Juillet
2013 Sébastien Vitzikam - Finisher ! Vous trouverez dans ci-dessous le récit de la préparation
et du déroulement mon 1er Iron Man à Roth. La préparation Mon Iron Man aura été 8 mois
d’effort, de privations, et de fatigue. Sur les 4 derniers mois, plus de 10h
d’entrainement avec un pic à 16h, pas d’alcool (bon ok, un peu J mais pas
beaucoup), 8kg de perdu, je fais désormais 76kg, ma femme m’appelle le
Somalien. Pourtant je n’arrête pas de manger… Ayant un estomac sensible, j’ai acheté les gels et les boissons
(marque HIGH5) qui seront distribués le jour de l’Iron Man. Je les ai essayés
à plusieurs reprises et je les supporte bien. J’ai appris à nager il y a 2 ans,
en rejoignant le club. J’ai bien progressé et je pense avoir un niveau
acceptable, même si je suis toujours à la traine aux entrainements à la
gravière (je pense qu’il y a uniquement les bons qui vont à la gravière, les
autres restent au chaud). En natation, je me suis entrainé 1,5x / par semaine
en moyenne depuis janvier. J’allais aux séances de Loïc, un très bon
équilibre entre endurance & exercices de vitesse. Pour me rassurer, j’ai
rajouté 3 séances où j’ai fait 4km. Mon point faible, c’est le vélo.
Tous mes amis pensent que c’est mon point fort car je vais régulièrement au
boulot à vélo (60km A/R), mais ce n’est malheureusement pas suffisant pour un
Iron. Et avec le printemps pluvieux que nous avons eu, j’ai un gros déficit
en nombre de km de vélo. En plus, dès que je fais plus de 60km, j’ai mal au
dos. 6 semaines avant l’épreuve, je
fais une crise d’angoisse. Je n’ai pas fait assez de vélo, et j’ai toujours
mal au dos sur mon vélo. Il faut que je fasse quelque chose. Marc Lauer sent
qu’il y a un truc qui ne va pas et me rassure. Merci Marc. Je décide de me
renseigner pour changer de vélo, même si ce n’est pas conseillé aussi proche
de la compétition. Je vais voir 3 magasins, et c’est finalement chez Bruno
Feldis que je décide d’aller, et il me vend une étude posturale. Il pense que
le vélo est à ma taille et qu’il faut revoir ma posture. Il me met des
capteurs un peu partout, il me filme, et avec son collègues sur l’ordinateur,
il modifie ma position sur le vélo. Mes premières impressions étaient
mitigées. J’avais l’habitude de rouler dans une autre position et désormais,
mes muscles doivent apprendre à travailler différemment. En revanche, je peux
désormais utiliser mes barres de triathlon, et ça c’est une amélioration de
taille. Après cette modification posturale, j’ai fait 2 sorties
de 100km. Miracle, je n’ai plus mal au dos! En revanche j’ai quelque
fourmis dans les pieds (mais j’avais déjà ça avant). La course à pied, c’est plutôt
mon point fort, un peu plus de 3h30 au marathon de Paris en avril 2013, un
bon temps sur le half Iron d’Obernai et sur Trithur. Je suis assez confiant
(sans doute trop), et sur la fin je n’ai pas vraiment fait de longue
distance, ni d’enchainement long vélo/course. Je me dis que les sorties vélo
longues compensent les sorties course à pieds. Et vu que le vélo me faisait
mal au dos, je n’avais pas envie de courir après. Allez, ça va passer ! Les 4 dernières semaines ont été
terribles. Entre mon changement de travail, mes voyages professionnels, les
entrainements, mes problèmes de vélo,
la grossesse de ma femme et les travaux dans l’appart’ je n’étais pas
bien. Je dormais entre 5 et 6h par nuit, alors que je suis
généralement à 7h. Je suis fatigué, je n’ai plus de temps, tout doit
aller vite, sinon ça m’agace. Mon caractère a changé, je perds vite patience.
Il est temps que ça finisse ! Départ pour Roth – 13 Juillet 2013 Avant le départ pour Roth, la
grande question était : est-ce que ma plus grande Fan, ma femme,
enceinte de 8 mois allait venir avec ? Ce n’était pas gagné. La gynéco
lui disait que si elle voulait venir, il fallait absolument qu’elle se repose
et qu’elle reste couchée 7 jours avant. C’est ce qu’elle a fait, et tout
allait bien jusqu’à la veille du départ où elle commença à avoir des grosses
contractions. Etait-ce une bonne idée de la faire venir, clairement non, mais
manquer cette évènement pour lequel je me suis tant entrainé, elle ne
l’accepterait pas. C’était décidé, elle vient avec sa mère, au pire elle
pourra s’occuper d’elle en cas d’urgence si je ne suis pas là. La route pour Roth se passe bien,
nous sommes partis à 6h du mat’, au total 4h de route avec une petite pause.
Je récupère le dossard, puis nous sommes allés repérer le parc à vélo. Il est
immense ! Il est trop tôt pour déposer le vélo, nous allons à l’hôtel
Waldmüller à Hipolstein. C’est une petite Gasthof paisible, ce n’est pas le
grand luxe, mais ça fait très bien l’affaire pour 55€ la nuit en chambre
double, petit dej’ inclus. Seul bémol, la responsable de l’hôtel qui ne sait
pas accueillir des clients et qui tirait la tronche. Ma belle-mère avait une
chambre sans volets. Il y avait simplement un petit store vénitien, mais ce
n’était pas suffisant pour avoir l’obscurité dans la chambre. Nous avons
essayé de lui faire changer de chambre, mais impossible, la responsable disait
qu’il y avait le store et que ça suffisait. Même si elle ne l’a pas dit,
l’hôtel était sans doute complet (que des sportifs…), et je la voyais mal
installer un volet dans la soirée… C’est pas grave, j’ai décidé de prendre un
tapis qui était dans le couloir, et je l’ai scotché sur le vélux à
l’extérieur (j’avais du scotch pour scotcher les gels sur le cadre du vélo).
Résultat impeccable ! Elle a dormi dans une chambre parfaitement noire. Le téléphone sonne vers midi,
Romain est arrivé. Nous décidons de manger ensemble sur une terrasse. C’était
vraiment super agréable. Ça fait plaisir de partager ce moment avec un autre
athlète et pouvoir discuter. J’étais content de voir sa femme Olessia et sa
petite famille. Elle a pu partager sa vie de maman avec ma femme et a pu la
rassurer. C’est bientôt notre tour la petite famille… Il faut maintenant déposer le
vélo, c’est incroyable, ce parc à vélo est énorme... Y’a du matos ! Le
vélo qui a le plus attiré mon œil est un vélo de marque Iron Man qui n’avait
pas la tige de selle relié à la roue arrière. La selle était en quelque sorte
dans les airs et rattachée au cadre avant. Ce n’est plus un vélo… J’espère que le parc est bien sécurisé
pendant la nuit, parce que 4000 vélos à 4000€ en moyenne, ça fait
16 000 000 €… Bon allez, on retourne sur Roth.
On y croise Pierre-Yves, Valérie, Ahmed, Fred. On va au briefing pour les
Français. Ahmed me dit qu’il ne faut pas mettre la pression des pneus au
maximum la veille, car le pneu risque d’éclater à force de rester en plein
soleil. Ca y est je stresse un peu plus. Et si mon pneu était crevé demain
matin, j’ai mis la pression au max… Bon, on verra demain. Ensuite
nous avalons rapidement un petit plat de spaghetti bolognaise, l’heure
tourne, je ne veux pas me coucher tard ce soir. A 20h30 au lit, je dors vers
22h, réveil demain à 4h20 ! Contrairement à d’autres
athlètes, j’ai passé une excellente nuit. Je me lève, je suis zen, je vais
bien. Je prends mon petit déj, et ma belle-mère me dépose au départ. Je croise Rémi, séance
photo J. Le
stresse monte. Dépose des sacs de transition vers 6h00. Valérie part en
premier, je n’ai pas vraiment le temps de la voir. Je suis dans la même vague
que Romain & Pierre Yves. Fred part un peu plus tôt. Je croise Romain,
mais je le perds, il y a trop de monde. Le speaker commence à parler, il
met la musique à fond, j’ai des frissons. Je vais voir mon vélo pour
m’assurer qu’il n’est pas crevé. Tout va bien ! En revanche, 5min plus
tard, BOUUUM. La chambre à air de mon voisin a explosé. Ahmed, tu m’auras
fait peur !!! ;-). Je l’aide à changer sa chambre à air. Je trouve un petit coin et je me
badigeonne de crème solaire. Dernière vidange avant le départ, et je mets la
combinaison de natation. Je croise de nouveau Romain &
Pierre Yves, le stress monte. On s’encourage. 7h40, on entre dans le sas et
on se met à l’eau. 7:50 Top départ ! La Natation (3,8km en 1h15) – Décollage réussi L’eau est bonne 23°, plus chaud
que l’air. C’était agréable de pénétrer dans l’eau. Grâce à ce système de
départ en vagues, la natation n’était pas une bagarre comme à Obernai ou
Gérardmer. Je commence à nager, mais
malheureusement j’ai de l’eau qui rentre dans les lunettes. Je m’arrête
plusieurs fois et je vidange. Après plusieurs essais, je mets le bonnet à
moitié sur le verre droit et cela règle le problème d’étanchéité.
Alléluia ! J’applique les conseils de
Loïc : tête vers le bas, chercher loin devant, casser le bras et
pousser, pousser loin vers l’arrière, faire peu de mouvements mais de beaux
mouvements efficaces, ne pas croiser les bras... Loïc était avec moi pendant
la natation, je l’imaginais au bord de la piscine en train de me donner des
conseils. Génial ! Encore merci ! Vers
1000m, j’ai la lanière de la puce de chronométrage qui s’enlève. Panique à
bord, j’ai l’impression que la puce est tombée et que je suis donc
disqualifié. Je m’arrête sur la berge et heureusement tout va bien, la
lanière est simplement trop grande et pendouille. Je fais une sorte de nœud
qui ne ressemble à rien et je repars.
J’espère que ça ne va pas m’irriter, on verra ça plus tard, faudra surveiller
cela. Vers 2000m, j’ai une sensation
plutôt agréable de doubler du monde. Je crois que c’est la première fois que
ça m’arrive, en général je perds des places au début et je me stabilise. Je passe sous le grand pont, j’ai
l’impression qu’il y a de l’ambiance, du monde et de la musique, mais je suis
dans ma bulle, je n’entends rien et ne vois rien. Je n’ai même jamais regardé
ma montre. J’ai l’impression que c’est bientôt
fini, je passe devant l’arrivée. Ça motive. Dernière bouée en vue, je tourne
et je réveille mes jambes en faisant quelques battements énergiques. Quand je
sors de l’eau, je jette un coup d’œil sur ma montre, et je vois 1h15, 5min de
moins que prévu, parfait. J’arrive sous la tente de transition et une
charmante jeune femme qui parle Français m’aide à me déshabiller et me
changer. Je la remercie, je prends un gel antioxydant liquide et je m’envole
sur le vélo. Le Vélo (180km, 1200+ en 5h56) – Vol en mode
supersonique…peut être trop rapide ? Je prends
mon vélo, et je pars. Il fait beau, température idéale 23°. A quelques km du
départ, le fan club Rémi Ahmed Karen sont là pour nous encourager. Tout va
bien. Le parcours ressemble à du « Kochersberg », en un peu plus
roulant. Toutes les 30min, je mange soit un gel, soit des barres. Vers 100km
je prends mon petit sandwich saucisson maigre. Alsacien oblige, j’avais
également mis quelques petites Bretzels pour avoir du sel. Je roule plutôt bien, j’ai fait
la 1ere boucle à 31km/h de moyenne en restant dans la zone 75% de fréquence
cardiaque max. Je me dis que je suis trop rapide. Faut que je lève un peu le
pied... La montée de Solarberg est juste
incroyable. Il y a des gens partout et il y a à peine de la place pour
passer. C’est vraiment comme au tour de France et on se sent porter par les
gens. En réalité, mes pulsations montent à 85%, et je me mets à pleurer en
haut de la montée. C’est énorme. Vers 120km, j’ai l’impression que
ma plante de pieds se décolle et que je saigne. Bon, je me dis que ce n’est
pas possible, c’est juste un délire. Je continue ! Vers 160km, je commence à avoir
une légère gêne dans le dos. C’est un peu normal j’ai dû faire 70% du
parcours en position aéro. Enfin, je vois l’arrivée, et en
même temps je regarde mes statistiques sur la montre. 30km/h de moyenne.
Incroyable sachant que je n’ai jamais fait une sortie de 90km à plus de
28km/h de moyenne. Et comble du bonheur, j’ai l’impression d’être en forme.
Que demande le peuple. A peine je pose un pied par terre que quelqu’un me
prend mon vélo, une autre personne me tend mon sac de transition. Une autre
jeune femme me prend en charge et me met de la crème solaire. Service
Royal ! Bon, rien ne sert de partir trop vite, je sais que j’ai l’estomac/ventre
qui me fait mal de temps en temps, je pars m’alléger avant de commencer la
course. La course à pieds (marathon, 42km en 5h05) – La longue
traversée du désert… Les 7 premiers kilomètres, je
suis en trance. Je fais plus de 11km/h de moyenne, je tourne dans les
75% de fréquence cardiaque, je me vois déjà finir sous la barre des 12
heures. Bon ok, là je suis en plein délire. Je sens 2 petites boules dans le
ventre mais rien de trop grave à ce stade. Les choses se gâtent à partir du
10ème km, il fait chaud, la douleur s’amplifie et je dois
ralentir. Je croise Pierre Yves et Romain, ils ont l’air « frais ».
Au 15ème je suis obligé de marcher. Je vois des toilettes, pas de
bol, elles sont prises. J’attends quelques minutes interminables avant d’y
avoir accès. J’ai très mal au ventre, ça ne passe pas et mon passage aux
toilettes n’a pas changé grand-chose. Est-ce les gels & boissons qui
fermentent dans l’estomac ? Est-ce les reins qui me font mal ?
Faudra que je fasse des analyses de mes reins, ce n’est pas la première fois
que j’ai cette douleur insupportable. Je ne suis pas le seul à avoir des
problèmes gastriques, je vois des gens vomir autour de moi. Je regarde la
montre, 13min pour faire le dernier km... Mon rythme cardiaque descend, j’ai
cette impression que si je n’avais pas cette douleur je pourrais courir
tellement plus vite. C’est horrible, je souffre. Je n’arrive plus à courir.
J’enchaine des 500m de courses, 500m
de marche. C’est comme cela jusqu’au 30ème. La fatigue se fait
sentir, j’ai les paupières qui commencent à se fermer. Ma douleur au ventre
est toujours présente, mais j’arrive à un peu accélérer entre le 30ème
et 40ème km. Au 40ème, méga surprise, ma femme m’attend
en plein milieu de la route. Je m’arrête, et lui fait un énorme bisou. Ma
douleur ne me semble plus qu’un vieux souvenir, et cela me permet de voler
jusqu’à l’arrivée. Comme quoi, tout est dans la tête (ou presque). La musique que j’ai le plus
entendu : « What doesn’t kill you makes you stronger »… bon
après un truc comme ça, je dois être fort… La pancarte de supporter que j’ai
préféré : « Si vous pouvez lire cette pancarte, allez plus
vite ! » Suite et Fin Ca y est, après 12h30 d’effort,
la ligne d’arrivée est passée, c’est un moment magique, il règne une
atmosphère calme & apaisante. Il y a de la musique, mais je n’entends
qu’un bruit sourd. Je marche doucement
vers la tente de ravitaillement. Je récupère ma médaille et mon T-Shirt
Finisher. J’ai soudainement la tête qui tourne, je suis obligé de me tenir à
une table. Tout d’un coup, je commence à avoir des fourmis dans toutes mes
veines. Ça doit être une bonne chute de tension. Je préfère me mettre sur une
des tables de massage. Je regarde mon rythme cardiaque sur la montre, 77BPM.
Une bénévole vient me voir, je lui demande de l’eau, et elle me ramène un
coca. « Vous avez besoin de sucre » me dit-elle…. Ok, va pour le
coca, je prends 2 gorgés et ça va tout de suite mieux. J’attends un peu, et Fred
me rejoint. Il pensait que je prenais du bon temps avec une masseuse... Il
m’aide à récupérer mes affaires et nous rejoignons les autres dehors. Ca y est, j’ai survécu à un Iron
Man. Ma déformation professionnelle
fait que j’ai toujours besoin de savoir ce que j’aurais pu faire mieux. A ce
stade, je ne sais pas vraiment de certitudes mais j’ai quelques pistes : -
Ne pas partir aussi vite en vélo. Je me suis sans
doute carbonisé en voulant tenir le 30km/h alors que je ne suis pas très bon
à vélo. -
Faire plus d’entrainements enchainement longue
distance vélo avec course à pied. -
Revoir mon alimentation. J’ai l’estomac fragile, je
ne supporte pas bien le mélange gel/coca/barres. Mais que manger
d’autre ? Je ne sais pas. Je pense que c’est une question d’habitude,
car je supporte désormais ces produits sur des épreuves de 6h, alors qu’avant
je ne supportais pas sur les épreuves de 2-3h. -
Faire des analyses, ça fait un moment que j’ai une
petite gêne dans le ventre, même quand je ne fais pas de sport…à
surveiller ! Je n’ai aucun regret sur cette
course. Mon seul regret aura été de ne pas avoir fait l’Iron Man de Nice,
tous ensemble, avec mes amis Marco, Pascal, Alexis S. & Greg. Cela aurait
été juste énorme ! Au moment où j’écris ce texte, il
me parait très peu probable que je refasse un Iron Man. Au final je n’ai pas
eu trop mal aux muscles, mais au ventre, et je crois que cette douleur est
pire que tout. Le simple souvenir de cette douleur me donne des nausées. Maintenant que l’Iron Man est
passé, il va falloir que je comble le vide, mais je crois que cela va être
facile : Paternité dans 1 mois, Travaux à la maison, passer plus de
temps avec mes amis, changement de travail et continuer les entrainements
triathlon sur des plus courtes distances. Mon nouvel objectif : descendre
sous les 40min sur 10km en course à pied. Remerciements Je tenais à remercier tous ceux qui mon soutenu pendant ces
8 derniers mois, et particulièrement : -
Ma femme Anne-Laure qui a accepté ce sacrifice et
m’aura soutenu jusqu’au bout -
Coach (Loïc) pour ses conseils & entrainements
« à la carte » qui collaient parfaitement avec mes disponibilités -
Marc Antoine & Pascal qui étaient toujours là
pour me soutenir et me donner des conseils -
Tous les flamands roses et leurs conseils d’expert
qui valent de l’or. -
Ahmed, Fred C., Romain, Olessia, Pierre-Yves,
Valérie. S, Rémi, Karen qui étaient là, le jour de la course et qui ont fait
de cette journée un moment inoubliable dans une vie. -
Bruno Feldis & son collègue (Magasin de vélo à
Gambsheim) qui ont réussi à donner une seconde vie à mon vélo. J’étais à 2
doigts de changer de vélo mais ils m’ont convaincu de faire une étude posturale. Ça a changé
ma vie sur le vélo et m’a redonné envie d’en faire (J’étais dégouté du
vélo). Avant, impossible de faire plus de 100km sans avoir la sensation
d’avoir 2 poignards dans le dos, et le jour de l’Iron, j’ai avalé les 180km
sans même les remarquer. Si jamais vous êtes un cas désespéré comme moi, avec
un physique atypique, c’est peut être votre chance ! PS : Tous ceux qui vont faire
l’Iron Man d’Embrun sont des très grands malades… ! |